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Légendes - Jaime Mancisidor (partie 4)
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Le plus grand arrière du club.

Une œuvre empreinte de succès, de titres, de gloire et d’émotions pour un garçon qui – comme les autres Espagnols de l’effectif – aura même été approché durant son séjour chez nous par la Fédération Française de Football, qui souhaitait le faire jouer en Équipe de France ! Sans succès néanmoins puisque, poliment et respectueusement, elle a essuyé un refus motivé par des « convenances » personnelles, et au sujet desquelles il n’y a pas de débat possible...  Ceci rappelant par ailleurs quel talent était le sien, chose sur laquelle ne s’est pas non plus trompé le « grand » Real Madrid qui, peu après le triomphe en Coupe de France, aura tenté de l’engager à plusieurs reprises au sein de la « Maison Blanche ». Cette fois-ci, Manci, aussi triste de quitter une nation et un fief qui l’ont accueilli comme l’un des leurs – ainsi qu’une main tendue, qu’il n’a jamais oubliée – que de retrouver ses proches et ses racines au pays, a confié être « trop vieux », à 32 ans, pour intégrer l’institution madrilène ! Une décision élégante pour un être l’étant tout autant, et qui portera très longtemps ici le titre officieux de « plus grand » et de « meilleur arrière que le club ait connu ». Et qui sera regretté par beaucoup… « Le départ de Mancisidor ? Un vrai coup dur, une perte sensible pour les Girondins, dont la magnifique défense va être sérieusement entamée. Une nouvelle qui va faire pas mal de bruit à Bordeaux et dans toute la France ! », comme l’exposait en amont « Football Association », dans son édition 16 février 1942. Jaime Mancisidor fait partie de ces joueurs qui ont écrit l’histoire des Girondins de Bordeaux. Celle avec un grand « H ». Celle qui unit les hommes, au-delà du sport et des frontières (comme ce fut aussi le cas de Santiago Urtizberea), à travers les siècles et les générations et ce, bien après leur propre existence terrestre. Celle qui vit encore, aujourd’hui, à travers notre mémoire et dont les liens avec ses descendants (trois générations), installés en Guipúzcoa, sont toujours aussi forts. De sincères et passionnés fidèles, à jamais reconnaissants envers un club français (et inversement) qu’ils soutiennent, portentdans leur cœur jumel, et qu’ils encouragent toujours. Plus de quatre-vingts ans plus tard...     Lire la troisième partie