Yves Vanderhaeghe « Quand tu es sportif tu veux gagner »

Arrivé du KV Oostende après presque 100 matches à la tête de l’équipe première, l’ancien joueur d’Anderlecht a été nommé en octobre 2017 sur le banc de la Gantoise. Depuis, le Belge a un bilan extrêmement positif avec près de deux points de moyenne par match. Ce soir, il s’est présenté devant les médias pour parler du barrage retour d’Europa League entre La Gantoise et les Girondins de Bordeaux. On a bien joué, mais on a oublié de marquer Après avoir évoqué le match aller (0-0), l’entraineur belge a insisté sur le fait que le score nul et vierge du match aller était à double sens : « On est satisfait de la manière dont on a joué le premier match. Mais on a oublié de marquer, c’est dommage de ne pas profiter de jouer à domicile pour prendre l’avantage. Maintenant les deux équipes doivent marquer pour se qualifier c’est indécis. On peut toujours regarder des deux côtés ce 0-0, mais c’est mieux que 1-1. On marque dans presque tous les matches, du coup on arrive avec confiance ». Le stress est là, mais finalement c'est l'ambition qui gagne Confiance, le maître mot de la conférence de presse, du côté belge mais aussi pour les Bordelais : « Bordeaux a pris confiance contre Monaco qui n’est pas une petite équipe. On a vu une différence d’engagement, le stade va vibrer aussi. C’est la même chose pour les deux équipes, les deux veulent continuer en Europe ». Yves Vanderhaeghe a aussi parlé de son cas, puisque sa route a déjà croisé celle des Girondins en Europe : « J’ai gagné ici avec Anderlecht contre Bordeaux dans l’ancien stade (0-2, en 2002). Maintenant en tant que coach, je pourrais pour la première fois me qualifier pour les phases de poule de l’Europa League. Bien sûr le stress est là, mais finalement c’est l’ambition qui gagne. Avec ton caractère tu dois passer au-dessus, des matches pareils c’est un combat ». Quand tu es sportif tu veux gagner sinon tu n'es pas un grand professionnel Quand on lui évoque ce qu’il se passe aux Girondins en ce moment, le coach de La Gantoise pondère tout de suite : « Ce n’est jamais gai d’avoir des soucis autour du football. On ne peut jamais mettre tout ça de côté, même joueurs peuvent y penser. Cela peut peut-être nous aider un petit peu, mais finalement tout se passe sur le terrain. Quand tu es sportif tu veux gagner sinon tu n’es pas un grand professionnel ». Et d’enchaîner : « Ce sont ces matches qui forment les joueurs. On ne joue pas l’Europe pour les résultats ». Avant de conclure, Yves Vanderhaeghe a glissé un petit mot sur Samuel Kalu : « Tout le monde connait Samuel Kalu, tout le monde le connaît très bien et il va jouer face à son père. Forcément il le connait, mais inversement Samuel Kalu connait aussi très bien son père alors on verra sur le terrain ».