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A l’heure où, certains, s’attardent encore à cacher ou à chercher les œufs de Pâques, les Marine et Blanc, eux, défiaient les hommes d’Antoine Kambouaré.
L’ancien Parisien et ses joueurs étaient, comme Bordeaux, sur une mauvaise passe. Avec trois défaites et deux nuls en cinq rencontres. Benoît Costil et ses coéquipiers, après un revers à domicile face à Rennes, avaient à cœur de tout donner pour l’emporter à Guingamp, cet après-midi.
Avant d’attaquer la 31ème journée de Ligue 1, l’ensemble du Roudourou, joueurs, staffes et supporters, ont rendu un hommage au jeune Thomas. Décédé cette semaine, il évoluait au sein des équipes de jeunes de l’EAG.
Pour l’occasion, l’entraineur Uruguayen des Girondins, choisi un dispositif en 4-3-3, avec le Brésilien Malcom, en numéro 10, Martin Braithwaite et Nicolas de Préville en pointe.
Première mi-temps au ralenti
Les Girondins donnent le coup d’envoi de cette première mi-temps.
Voilà un peu moins de dix minutes que le match a commencé, et les visiteurs du jour ont, pour le moment, le contrôle du ballon. Cependant, la pression monte petit à petit sur le terrain, et sur un contre guingampais, Maxime Poundjé tacle avec un peu trop d’engagement, et récolte un premier avertissement (7’).
Les rouges de Guingamp, ont mis le pied sur le ballon. Le jeu qu’ils offrent n’est pas des plus flamboyants, mais ils ont le mérite de tenter quelques combinaisons. Les coéquipiers de Clément Grenier, asphyxient les Marine et Blanc. Ce n’est qu’à la 18ème minute, par l’intermédiaire de Malcom et une superbe inspiration de Braithwaite, que les Girondins effectuent leur premier tir. Malheureusement, le numéro 7, ne parvient pas à cadrer sa frappe. Une frappe qui inspirera Lukas Lerager, à la 26ème minute, qui tente sa chance à 25 mètres. Mais Johnsson reste solide, et repousse cette frappe en corner.
Nous sommes à dix minutes de la fin de cette première partie de match, et jusque-là, nous assistons à une rencontre très décousue. Guingampais et Girondins, n’arrivent pas à exprimer pleinement leur jeu. On sent les Girondins sur la réserve.
Réveil (trop) tardif
Cette fois, ce sont les locaux qui donnent le coup d’envoi. Dès les premières minutes, on ressent un plus, dans l’engagement, et ce, des deux côtés.
C’est alors qu’à la 54ème minute, Paul Baysse commet une faute sur Briand, sans ballon. L’ancien Lyonnais, Clément Grenier, se charge de tirer ce coup franc. Le spécialiste l’exercice, ne trahit pas sa réputation de tireur d’élite, et vient pétrifier Benoît Costil, avec une magnifique frappe en lucarne gauche (1-0, 55ème minute). Trois minutes plus tard, les Guingampais récidivent par Diallo avec une frappe en demi-volée, placée, cette fois-ci, dans le coin droit de la cage de Costil (2-0, 58ème).
Depuis le deuxième but encaissé par Bordeaux, les onze acteurs sur le terrain, n’ont rien changé. Les Girondins de Bordeaux, ne se trouvent pas, pire, ils s’énervent et s’agacent.
Sur un mauvais placement de la défense bordelaise, Briand s’échappe et part disputer un face à face avec le portier des Girondins. Benoît Costil, la joue à l’expérience, il se place bien et contre la tentative de petit pont de l’attaquant français (76ème).
A la 77ème minute, François Kamano, fraîchement rentré, déborde et centre, mais sa frappe est touchée de la main dans la surface, pénalty ! Malcom prend la responsabilité de le tirer. Il s’élance, frappe, et Johnsson la repousse ! S’ensuit un incroyable embouteillage devant les buts de Guingamp, et Malcom, encore présent devant le but après son pénalty repoussé, place finalement la balle au fond des filets ! (2-1, 80ème).
Rajeunis, vivifiés par ce but, les Bordelais poussent, enfin, dans ces dernières minutes. Les nouveaux entrants, Sankharé, Kamano et Laborde viennent apporter cet engagement qui faisait défaut à Bordeaux.
Gustavo Poyet aura passé le match debout, tentant de repositionner son équipe, de les haranguer. L’arbitre regarde sa montre et après une dernière tête de Gaëtan Laborde et une ultime percée guingampaise, il siffle la fin de la rencontre.
Les Girondins quittent la pelouse, avec beaucoup de regrets. Pour relever la tête, il faudra livrer une meilleure prestation, le week-end prochain, face à Lille.
