Demande de conciliation au CNOSF pour Malcom

Le Président Stéphane Martin est venu s'exprimer en conférence de presse vendredi matin. A la suite de la suspension de Malcom pour deux matches ferme, le Club va « demander une conciliation au CNOSF pour ne pas en rester là, car il s'agit d'un cas rare et surprenant. » Afin d'expliquer l'état d'esprit du Club, le Président a établi une comparaison avec la sécurité routière : « Si il est pris sur le fait, c’est carton jaune pour simulation et là, il prend deux matches. C’est comme si un gendarme vous arrêtait sur le bord de la route, vous expliquait que son radar était cassé et vous retirait six points au lieu de deux... On demande poliment au gendarme de nous expliquer et là, il nous retire six points de plus. Revenons à la vie normale... » La direction du club s'appuie également sur la sanction infligée à Ivan Santini après le match face à Caen : « L’aggravation de sanction est assez atypique. On multiplie sa sanction par 6* ! Ivan Santini ne prend qu’un match de suspension [après Bordeaux-Caen à la suite de son altercation avec Paul Baysse] alors qu’il doit en prendre deux pour brutalité si il est expulsé. » Si l'appel devant le CNOSF n'est pas suspensif, Stéphane Martin « compte sur le CNOSF pour revenir à plus raison. On espère que sa réponse sera rapide. »   * alors que Malcom aurait dû prendre un carton jaune pour simulation (si l'arbitre avait jugé cela), il prend l'équivalent de six cartons puisqu'un joueur est suspendu après trois cartons jaunes en 10 matches.