Zaydou Youssouf : « Je vis un rêve de gosse ! »

Girondins.com : Bonjour Zaydou. Comment vas-tu en ce moment ? Zaydou Youssouf : Bonjour. Cela va plutôt bien. La neige est au rendez-vous (rire). Sur le terrain, il y a du mieux. On enchaîne les victoires. Samedi, c’était la troisième consécutive. C’est important pour le groupe et cela se ressent en dehors et à l’entraînement. Nous sommes sur une bonne dynamique. Girondins.com : Comment se déroulent les séances d’entraînement avec le nouveau staff ? Zaydou Youssouf : Au début, j’appréhendais un peu l’arrivée d’un nouveau coach, en plein milieu de saison. Au final, tout se passe bien. C’est un bon staff avec un entraîneur, joyeux, souriant, qui apprécie le beau jeu. On travaille beaucoup avec le ballon. On s’est adapté au changement rapidement. Les entraînements sont plus orientés sur du jeu, de la technique et de l’intensité. Cela se passe super bien. Girondins.com : L’équipe est sur une bonne dynamique, avec trois victoires consécutives. Quelles sont les clés de ces succès ? Comment poursuivre sur cette voie ? Zaydou Youssouf : Ce sont des succès collectifs avec de l’envie, de la réussite, par moment, et beaucoup d’intensité sur le terrain. On avait besoin de prendre des points, chose faite contre Nantes, Lyon et Strasbourg. Il faudra poursuivre notre bonne série contre Amiens, samedi. On sait d’où l’on vient. Aujourd’hui, on est 8ème à trois points du 6ème, mais on n’est aussi qu’à sept points du 16ème. Tout peut aller très vite dans le football, dans un sens comme dans l’autre. Girondins.com : Que penses-tu de cet adversaire, 17ème au classement et qui reste sur deux défaites consécutives en championnat ? Zaydou Youssouf : Ce sera un match assez compliqué. C’est une équipe difficile à manœuvrer, très athlétique. On souhaite remporter ce match. On a besoin de points, ils ont besoin de point. Un match très équilibré nous attend avec de l’enjeu. Il faut se méfier du lion qui dort. Ils sont sur une mauvaise série mais ce n’est pas pour autant qu’il faudra disputer ce match à la légère. Nous devons confirmer notre bonne série. Cela passe par une victoire à domicile. C’est une saison incroyable pour moi ! Girondins.com : Tu as signé ton premier contrat professionnel en octobre dernier. Tu t’entraînes avec le groupe pro et tu prends part aux matches. J’imagine que tu engranges déjà une expérience non négligeable… Zaydou Youssouf : C’est une saison incroyable pour moi. Je réalise « un rêve de gosse ». Avec Jules et Aurélien, on montre que le centre de formation à Bordeaux est performant. J’engrange de l’expérience pour être davantage prêt aux futures échéances. Les coaches me donnent du temps de jeu. A moi, de saisir les chances qui me sont offertes. Girondins.com : Tu es un milieu de terrain polyvalent néanmoins, quel est ton poste de prédilection ? Zaydou Youssouf : Selon moi, mon poste de prédilection est milieu-relayeur, numéro huit. Ce poste permet de se projeter rapidement vers l’avant, d’avoir le jeu face à soi. Contre Nantes, j’ai apprécié évoluer sur le couloir droit. Je profite des espaces laissés par l’adversaire. Après, je ferai en fonction des consignes et des choix du coach. Girondins.com : Sur quels domaines penses-tu devoir encore progresser ? Zaydou Youssouf : Je pense que je dois m’améliorer sur la concentration. Quand j’étais plus jeune, ce problème me pénalisait. Je faisais les choses trop facilement ce qui entraînait des pertes de balles. Aussi, le placement est une chose sur laquelle je dois travailler. Il faut que j’arrive à être là au bon moment, au bon endroit.  Parfois, avec la fatigue, il me manque ces quelques centimètres qui me permettraient de passer devant mon adversaire. Pour cela, je dois continuer à travailler aux entraînements. J’espère gommer ces petits défauts au fil du temps et des matches. Girondins.com : As-tu un joueur modèle dans le monde du football ? Zaydou Youssouf : A l’époque, deux joueurs m’inspiraient : Ronaldinho et Zidane.  Aujourd’hui, Ronaldo, Messi et Neymar sont sur une autre planète. Ce serait un rêve d’affronter un de ces joueurs, mais je sais très bien que cela demande beaucoup de travail et que le chemin reste long. Après, « Impossible n’est pas français ! », alors on y croit (rire).