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Cueillis à froid
Le match commence dans une très belle ambiance au Matmut ATLANTIQUE. Comme à leur habitude, les Parisiens entament la rencontre par une longue phase de possession. Les Girondins, relativement haut, sont bien en place. Malheureusement pour nos joueurs, dès le début du match, Cavani récupère un long ballon dégagé de la tête par notre défenseur Vukasin Jovanovic. A l’extérieur de la surface, l’attaquant uruguayen décoche une frappe qui se loge au fond des filets de Cédric Carrasso (0-1, 6ème minute). Nos Marine et Blanc ne se laissent pas abattre par cette ouverture du score précoce. Ils tentent de reprendre le jeu à leur compte.
Les Bordelais se montrent vaillants sur les contres. Jérémy Toulalan adresse un centre au point de pénalty pour Younousse Sankharé. Sa tête, cadrée, force Kévin Trapp à la parade (18’). Les Girondins n’abandonnent pas et se procurent même quelques occasions à l’image de Diego Rolan. Bien servi dans la surface, sa frappe n’est pas assez puissante pour inquiéter le portier adverse.
Le match reste ouvert mais le jeu est haché. Les joueurs de la capitale commettent quelques fautes. Ceci permet aux Bordelais de garder le ballon. Mais les Marine et Blanc se heurtent à un bloc équipe compact du Paris Saint Germain. En effet, les espaces sont vite bouchés par leurs homologues parisiens.
Cela ne décourage pas les hommes de Jocelyn Gourvennec. Ces derniers contiennent leur adversaire du soir sur les phases défensives et n’hésitent pas à vite se projeter vers l’avant dès la récupération du ballon.
Avant la mi-temps, le match semble même s’équilibrer entre les deux équipes avec une possession légèrement à l’avantage des Parisiens. Mais à 5 minutes de la fin du premier acte, Marco Verratti lance en profondeur Di Maria à la limite du hors-jeu. Ce dernier se présente seul face à Cédric Carrasso. L’ex-madrilène inscrit le deuxième but d’une balle piquée (0-2, 40ème minute).
Bis repetita
En seconde période, le scénario cruel se poursuit. Di Maria centre à destination de Cavani qui reprend instantanément le ballon de volée. Le score s’alourdit (0-3, 46’). Très vite, l’entraineur de Bordeaux procède à un changement en lançant François Kamano, double buteur au précédant match à Caen, à la place de Jérémy Ménez (56’).
Après l’heure de jeu, Paris se contente de gérer le match. Cependant l’esprit vaillant des Bordelais ne faiblit pas. Ils désirent marquer un but devant leur public venu en nombre. A la 66ème minute, à la suite d’une percée de Malcom dans la défense parisienne, Valentin Vada, tout juste entré en jeu à la place de Jaroslav Plasil, hérite du ballon dans la surface. Kévin Trapp arrête du bout du pied la frappe de l’Argentin (66’).
Cette attitude des joueurs au scapulaire fait plaisir à voir. Cela permet à Bordeaux de se créer de nouvelles occasions. Ainsi, à la réception d’un centre de Jérémy Toulalan, Diego Rolan est tout proche d’ouvrir le score en faveur des Girondins. Sa tentative passe à seulement quelques centimètres du poteau (74’).
Durant les 10 dernières minutes de la rencontre, le PSG hausse le ton dans l’espoir d’éteindre définitivement toute étincelle de combat de la part des Girondins. Ils cherchent à inscrire un quatrième but mais Bordeaux n’abdique pas. Les Girondins jettent toute leur force dans les quelques contres restants. Malgré ces beaux efforts, Trapp gardera sa cage inviolée jusqu’au coup de sifflet final. Les Bordelais auront à cœur de renouer avec le succès, sur leur pelouse, dimanche prochain à 15h, face à Guingamp.
