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Le temps est pluvieux ce jeudi après-midi sur la Plaine des Sports du Haillan. Arrivé au pas de course pour éviter un retard, François revient quelques minutes après, tout sourire : « on peut y aller ». C’est parti.
François est tourné vers Rennes
L’attaquant bordelais revient d’abord sur le match de Dijon. Comme tout footballeur, il retient la qualification avant tout et détaille : « Nous avons plutôt bien géré le match. L’égalisation de Dijon nous a un peu mis dans le doute. On a rien lâché, poussé jusqu’à la fin et on a arraché la victoire. »
En venant à Bordeaux, je savais très bien que cela n’allait pas être facile.
Mais François est déjà tourné vers le prochain objectif : Rennes, samedi soir. Une formation dont le n°11 se méfie : « C’est une équipe qui joue au ballon, accrocheuse, qui ne lâche rien. » Cela ne l’empêche pas d’afficher les ambitions du collectif bordelais : « Nous sommes mieux en ce moment et nous jouons à domicile. Il faut mettre la main sur le match. »
Un espoir en progression
20 matches au compteur, 5 buts et une passe… Il n’était pas écrit que l’ancien joueur de Bastia affiche de telles statistiques à mi-parcours sous le maillot bordelais. François rappelle qu’il était arrivé avec beaucoup d’humilité : « En venant à Bordeaux, je savais très bien que cela n’allait pas être facile. Je suis quand même venu afin de tenter ma chance. Je savais que j’aurais des opportunités et j’ai su saisir cette chance quand j’ai été titularisé. »
Chaque convocation en équipe nationale, c’est un rêve d’enfant qui se réalise.
Il se félicite de son intégration mais aussi d’un temps de jeu qui le pousse à donner encore plus : « Je connais un peu la ville et tout se passe bien avec les coéquipiers. Je commence à avoir du temps de jeu, c’est bien. Cela m’encourage à encore plus travailler, à ne rien lâcher. »
Son regard sur la Coupe d’Afrique des Nations
International guinéen, François est forcément un spectateur avisé de la Coupe d’Afrique des Nations. Avec un petit pincement au cœur, évidemment : « ne pas avoir réussi à se qualifier est vraiment dommage. Nous avions une belle équipe mais nous n’avons pas su faire le maximum. » Il rappelle au passage qu’il est très attaché au Syli National : « chaque convocation en équipe nationale, c’est un rêve d’enfant qui se réalise. Cela me permet de revoir tout le monde au pays, les coéquipiers, mes parents, mes amis. C’est important pour moi. »
Il évoque ensuite les beaux matches réalisés par les « petites » équipes et la domination stérile du Burkina Faso, battu aux tirs au but par l’Egypte. Un favori pour la victoire finale ? « C’est la Coupe d’Afrique, il y a toujours des surprises. »
François nous remercie et repart comme il est venu… avec le sourire.
