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Introduction
L'attaquant portugais arrive au club inconnu du grand public. Trois saisons plus tard, il partira avec le statut de légende.
Contenu
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Pauleta, le buteur-né
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Pedro Miguel Carreiro Resendes est aujourd’hui bien connu en France. Mais à l’époque, lorsque ce joueur arrive dans le championnat de Division 1, il ne l’est pratiquement pas du grand public. Mais alors, qui est donc ce garçon débarqué du R.C. Deportivo La Corogne, champion d’Espagne en titre et dont le patronyme est « Pauleta », en référence à sa grand-mère ? Et attaquant de pointe non titulaire avec le club galicien, mais pourtant international…
Un Portugais qui se pointe en Gironde lors du dernier jour du marché des transferts (31 août), et dont la signature est enregistrée dans les ultimes minutes de la période autorisée… Bref, c’est qui « Lui » ? Lui, c’est en réalité un phénomène que vont découvrir très rapidement les amoureux du club au scapulaire. Et pas qu’eux, d’ailleurs, puisque dès les jours suivant son arrivée au Haillan, ce sont les adversaires des champions de France en 1999 qui vont en faire l’amère connaissance…
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Une proposition dans l’urgence
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Mais Pauleta, natif des Açores et âgé de 27 ans, est un redoutable avant-centre, chasseur de but, ou « renard » des surfaces, comme l’on dit. Ça, lui le sait ; nous, dans l’Hexagone, un peu moins, donc. Passé par des clubs amateurs, puis par d’autres dits de « seconde zone », en professionnels (au Portugal et en Espagne), il est mécontent du faible temps de jeu que lui offre son coach, Javier Irureta (Iruretagoyena Amiano), élu « meilleur entraîneur de l’année » en 1999-2000, de l’autre côté des Pyrénées. Trop difficile à supporter, la concurrence avec l’international Néerlandais Roy Makaay, ou l’Espagnol (et futur international) Diego Tristán – qui inscrivent but sur but – pousse l’intéressé à étudier dans l’urgence la proposition des Girondins de Bordeaux, et de Charles Camporro, directeur sportif, qui garde un œil sur le « vivier » potentiel que représente la péninsule ibérique. Habitué aux bons coups en matière de recrutement (notamment en Amérique du Sud, avec les venues de Márcio Santos, Celso Valdeir, Paulo Gralak, Ricardinho, etc.), ce dernier marque de son empreinte un « deal » qui va s’avérer être l’une des plus belles réussites du club. Car Pauleta a faim. Faim de ballon, de jeu, de but, de revanche. Voire de reconnaissance.
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Marine et Blanc, magazine officiel du club (numéro 25), insère dans ses pages un encart informatif de dernière minute, titré « D’extrême justesse » ! Dans son contenu, on lit : « Jeudi 31 août à 23h59, les transferts étaient clos aux yeux de l’UEFA et de la LNF. Les Girondins ont dû attendre la toute dernière minute pour enrôler la recrue attendue (…). Pauleta, de nationalité portugaise (…), mesure 1m80 pour 76 kg. Vif, adroit des deux pieds et très mobile (en caractères gras dans le texte, NDLR), il nous vient du Deportivo La Corogne où il a évolué lors des deux précédentes saisons. L’international portugais a fréquenté les clubs d’Estoril et de Salamanque. Il a disputé 92 matches de Liga et marqué 33 buts en 4 ans. Pauleta est un élément-clé de la sélection portugaise avec laquelle il compte 20 sélections (7 buts) depuis 1997. Présent à l’Euro 2000, il était titulaire lors de la victoire du Portugal face à l’Allemagne (3-0/Dernier match du Groupe A). Pauleta est un joueur qui va faire parler de lui ! » (En gras, de nouveau, NDLR). Bien vu…
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Pedro se remémore, en 2014, pour Girondins Mag et dans un salon cossu de Lescure, la façon dont cela s’est passé. « À l’époque, c’était Charles Camporro le directeur sportif, et j’ai dit oui tout de suite, parce que je voulais changer d’endroit. Et Bordeaux… Bordeaux, c’est un club que tout le monde connaît, un grand club, et le choix s’est fait. C’était facile… Certes, j’avais un club italien, un espagnol et Benfica, qui étaient intéressés, me semble-t-il, mais j’avais envie de connaître un autre pays, un autre club, et ce fut Bordeaux : un choix évident. »
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La bonne pioche !
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Bonne pioche, donc ! Bordeaux a tenté le pari et, dès les premiers entraînements, la donne semble être gagnante. L’Insulaire fait trembler les filets d’Ulrich Ramé, l’un des gardiens de but de l’Équipe de France, et non réputé pour en encaisser beaucoup… Première perf’ pour Pauleta, qui subjugue déjà ses partenaires ! David Jemmali, toujours stupéfait plus de quinze ans après, se souvient avec émotion de la prime prestation. « Pauleta est un buteur-né, qui a le sens du but, dans n’importe quelle position. Un peu à la (David) Trezeguet, explique son ancien coéquipier défenseur. Il va participer un peu moins dans le jeu collectif, mais c’étaient 3 occasions, 2 buts ! Voilà à peu près son ratio : très impressionnant ! » Sous le choc, ou plutôt sous le charme, ses coéquipiers et entraîneurs le sont encore plus lorsque le Lusitanien fait ses grands débuts en championnat, le mercredi 6 septembre. C’est à La Beaujoire, à Nantes, à l’occasion de la 6e journée de D1. Dans un derby de l’Atlantique, qui l’est presque aussi pour cet enfant de la balle, qui a appris à jouer au milieu du même océan. Élie Baup, son coach ici, avait annoncé la couleur lors de la présentation-presse de la recrue. Sous forme de boutade chantée – que ne renierait peut-être pas Manu Chao –, le technicien à la casquette avait lancé un « À la bim, à la bamba, à la bim, bam, boum ! » très explicite (lyrics), et qui était censé caractériser la fulgurance de frappe et l’efficacité de son futur goleador. Le gusta Pauleta !
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Dans un collectif* qui a vu le départ de Sylvain Wiltord et les arrivées d’Alain Roche (deuxième passage après avoir été formé au club) et Marc Wilmots, notamment, l’homme va s’exprimer pleinement chez le voisin honni. Et faire prendre corps à la petite chansonnette…
Six jours plus tard, donc, face à un collectif qui sera sacré champion de France au terme de l’exercice, Bordeaux inflige aux Canaris une sévère pénitence : 0-5 ! Et Pauleta, en grande forme, claque… trois fois : bim, bam, boum ! Wilmots et Laslandes aussi. Mickaël Landreau (futur portier international tricolore) n’en revient pas : le F.C. Nantes Atlantique subit la plus grosse défaite de son histoire à domicile… De la part de Marine et Blanc qui n’avaient plus remporté la moindre victoire depuis le 29 avril de la même année ni, jamais, depuis la saison 1949-1950, signé un succès aussi conséquent à l’extérieur… Un énorme coup de maître s’est tramé en cette incroyable semaine, et ce n’est pas fini…
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En fin de mois, lors du premier tour-retour de la Coupe de l’UEFA, les Aquitains reçoivent le Lierse S.K. (K.L.S.), après avoir fait match nul en Belgique (0-0). Pauleta, encore une fois, inscrit trois buts, quand Pascal Feindouno en met deux ! Résultat, 5-1 et qualification assurée. La France du football a désormais bien compris à qui elle avait affaire et « l’Aigle des Açores » – surnom donné en référence à la célébration de chacun de ses buts en déployant ses bras comme des ailes, à l’image du vautour ou de l’épervier figurant sur le drapeau de l’archipel –, ne cesse de s’acharner sur ses proies favorites : les gardiens de but ! Au terme de la saison, il met 20 buts en 28 matches et termine deuxième buteur de D1, juste derrière le Lyonnais (O.L.) Sonny Anderson (22). Toutes compétitions confondues (T.C.C.), cela donne 26 réalisations pour 37 matches ! Bordeaux sera 4e et de nouveau européen…
Lors de la suivante, ce sont 22 unités en 33 matches de D1, et une place de meilleur buteur du championnat, partagée avec Djibril Cissé (A.J. Auxerre), pour 35 en 45, T.C.C. ; Bordeaux se classe 6e et est encore européen. En 2002-2003, ce sont 23 buts en 37 matches de D1, et un rang de deuxième meilleur buteur, derrière le monégasque Shabani Nonda (26). Pour 30 en 48, T.C.C. ; Bordeaux sera 4e et toujours européen… Ce qui est loin d’être un hasard…
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Des qualités hors-normes
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En réalité, en plus d’une précision chirurgicale devant la cage adverse, le Portugais a un (autre) énorme avantage – qui en est un, également pour son club – : il n’est quasiment jamais blessé ! Une donnée importante qui va lui permettre, en trois saisons ici, de faire grimper les statistiques avec, de fait, 130 matches et 91 buts T.C.C. ! Ce qui lui octroie le très honorable rang de cinquième buteur de l’histoire du club, derrière Alain Giresse (179), Bernard Lacombe (136), Laurent Robuschi (117) et Édouard Kargulewicz (98)…
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Au départ, l’association avec le duo Laslandes-Dugarry, lors de sa première saison, fonctionnera bien mieux que celle avec le brésilien Christian et Christophe Sanchez, au cours de la deuxième. « Je me suis très facilement adapté au championnat de France, à Bordeaux, et j’ai cumulé beaucoup de confiance dès le début. Christophe et Lilian m’ont beaucoup aidé. Nous étions complémentaires. Ils étaient techniques, jouaient bien avec leur tête et je profitais des espaces qu’ils libéraient. » Au cours de sa troisième et ultime année, il se sentira très à l’aise aux côtés de Jean-Claude Darcheville et Pascal Feindouno (et le jeune Marouane Chamakh), bien alimentés en ballons par Camel Meriem et Sávio (Bortoloni Pimentel).
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Parfaitement épaulé dans sa tâche, il possède des qualités de buteur hors-normes, on l’a dit. Mais aussi de placement et de flair. « Chaque fois que j’avais une opportunité pour frapper au but, je frappais, et j’essayais de cadrer tout le temps. Et c’était rare quand un ballon partait dehors, explique-t-il. Mais j’étais aussi toujours à la limite du hors-jeu... Je sentais le but… Après, j’ai eu la chance d’avoir de bons joueurs à côté, qui m’ont fait beaucoup de bonnes passes pour marquer. » Quant certains faisaient appel à la superstition ou à certains rites supposés efficaces, lui prenait directement ses repères sur la pelouse… ou juste à côté ! « À Chaban-Delmas, quand j’entrais sur le terrain, c’était le côté droit (côté virage sud, NDLR)… Je crois que c’est là que j’ai marqué le plus de buts ! Il y a des signes qui vous indiquent où est le but. Et il faut toujours rechercher ce genre de signes… »
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Habile, malin, roublard, fin et adroit, celui qui deviendra le meilleur buteur de la sélection portugaise (avec 47 buts en 88 matches) – devant Eusébio, donc, et avant d’être détrôné par Cristiano Ronaldo – ne va, paradoxalement pas, enrichir son palmarès sur les bords de Garonne. Il le fera plus tard sur ceux de la Seine… Ceci étant, il inscrira sur sa carte de visite le Trophée UNFP du meilleur joueur de D1/Ligue 1 en 2002 et 2003 (élu par ses pairs), ainsi que le titre de « Joueur étranger de l’année du championnat de France » en 2002 et 2003. Mais surtout, celui de vainqueur de la Coupe de la Ligue, en 2002. Son meilleur souvenir en Aquitaine. « Quand on la gagne, et les deux buts que je marque en finale (en 2002, face à Lorient, 3-0, au Stade de France, NDLR), c’était très beau. Je repense beaucoup à ça… Et avec tous ceux que j’ai marqués ensuite, j’avoue éprouver un sentiment spécial pour ce club. J’ai donc beaucoup de bons souvenirs. »
Certains d’entre-eux ont marqué les esprits plus que d’autres. Y compris pour lui. « Je me rappelle d’un but contre Guingamp, ici, qui était magnifique (à Chaban-Delmas/16e journée de D1/Le 28 novembre 2001/2-0) et très difficile à marquer. Celui contre Paris, au Parc des Princes (un but inscrit du milieu du terrain/13e journée de D1/Le 28 octobre 2001/1-2), et face à Lille aussi, qui est le club contre lequel j’ai marqué le plus de buts avec Bordeaux… Je crois qu’à chaque fois que je jouais contre eux, je marquais ! Mais tous les buts sont importants… » Inscrits du pied droit majoritairement, mais aussi de la tête, sur des penalties, des coups francs…
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La panoplie du buteur-modèle
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Toute la panoplie du buteur-modèle, ce fan de Paulo Futre et de Diego Armando Maradona la possède. Jusqu’à devenir durant sa période bordelaise l’un des meilleurs, et des plus efficaces en Europe. Jusqu’à marquer des doublés, des triplés et même un quadruplé, en Coupe de France (32e de finale face à l’E.S. Fréjus, à Cannes, le 15 décembre 2001/0-6), aussi ! Et ce, même s’il n’a disputé avec la tunique marine sur la scène continentale, que des matches de Coupe de l’UEFA. Souvent porté par le public de Lescure, dont il était l’un des chouchous, Pauleta s’est montré très fort dans l’exercice final, jusqu’à – presque – avoir la sensation de se sentir pousser des ailes… « Avoir marqué ce public girondin, c’est une grosse fierté ! Quand vous arrivez dans un stade, que vous entrez sur un terrain, et que tout le public chante votre nom… vous avez une obligation de faire quelque chose pour lui. Et je l’ai senti à chaque fois, pendant huit ans, car à Paris, c’était la même chose. Il chantait votre nom avant et pendant le match… Et là, vous gagniez une confiance énorme. Et bon nombre de buts que j’ai marqués, c’est en majeure partie grâce à lui. Quand j’entendais les gens après avoir marqué, ça me fait des frissons ! C’est vrai que c’est spécial… Je sens qu’il y avait un lien très fort entre moi et le public, ici. »
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Gaby, l’emblématique speaker de Lescure, s’amusait avec l’assistance, au micro et lors de chaque composition d’équipe, et instaurait cette communion en lançant un systématique et devenu mythique : « Pedro Miguel Carreiro Resendes, dit… Pauletaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! », que reprenait et complétait en chœur la foule ! Lequel résonne encore dans l’oreille des nostalgiques, et reste à jamais gravé dans la mémoire collective.
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Ovation, « trahison », respect
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Mais le 24 avril 2003 retentit pour la dernière fois ce clin d’œil sonore, au stade Chaban-Delmas, puisque Pauleta dispute-là son dernier match sous les couleurs bordelaise. C’est face au LOSC, et à l’occasion de l’ultime journée de championnat. Les Marine et Blanc lui octroie une sortie digne, en tribune et sur le terrain. Devant près de 30 000 spectateurs, le Portugais, ému, fait le job et inscrit un doublé (dont un but sur penalty) qui scelle la victoire des siens, sur le score de… 2-0 ! À la 89e minute de jeu, il est remplacé par un jeune joueur, Olivier Auriac, et foule la pelouse vers la sortie en pleurs. À cet instant précis, même s’il était, depuis quelques temps, dans les tuyaux qu’il quitte le club pour le Paris Saint-Germain, les supporters, en dépit d’une ovation colossale, ont compris qu’il délaissait définitivement la Gironde pour la capitale… Ce fut donc-là un mélange d’émotions, de joie et de tristesse, puisque l’idole allait s’envoler vers d’autres horizons. De colère, même, puisque certains y voyaient-là une forme de « trahison » – même si le mot est bien trop fort –, rappelant ce sentiment imagé de « cocufication sportive » – excessif mais populaire – éprouvé lorsqu’Alain Giresse avait choisi l’Olympique de Marseille, en 1986... Parce que c’étaient « nos » Pauleta et « Gigi » !
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Orphelin, ce public le sera, mais il témoignera toujours un immense respect à ce grand joueur, y compris lorsque celui-ci reviendra jouer à Bordeaux, avec le maillot du PSG ; avec lequel il continuera à inscrire beaucoup de buts (et gagner des titres), qu’il ne célèbrera toutefois pas à Lescure. Par pur respect, de son côté aussi.
En trois ans, seulement, Pauleta « l’inconnu » aura réussi à se hisser parmi les plus grands éléments ayant évolué au club, figurant ainsi en très bonne place au Panthéon des légendes locales. Pour preuve, ce dernier fut convié pour donner le coup d’envoi fictif du Bordeaux-Lille du 30 novembre 2014 (15e journée de L1/1-0), à l’occasion des célébrations d’adieux à Lescure. Un geste symbolique que Pauleta nous a confié fortement apprécier… Tout comme chacun de ses retours au Haillan, depuis 2003…
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*L’effectif 2000-2000 est composé d’Ulrich Ramé, Frédéric Roux, Leonardo Lopez (gardiens de but), François Grenet, David Jemmali, Jérôme Bonnissel, Kodjo Afanou, Niša Saveljić, David Sommeil, Hervé Alicarte, Bruno Basto, Matthieu Béda, Michel Pavon (capitaine), Sylvain Legwinski, Laurent Batlles, Alexeï Smertin, Lassina Diabaté, Marc Wilmots, Hervé Bugnet, Christophe Dugarry, Pascal Feindouno, Bruno Da Rocha, Pauleta (puis Tony Vairelles).
Libellé
Son palmarès aux Girondins
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Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2002
Trophée UNFP du meilleur joueur de Ligue 1 en 2002 et 2003
« Joueur étranger de l’année du championnat de France » en 2001 et 2002
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