Le point du courage [1-1]

Depuis une demi-heure, les Girondins poussent. Menés depuis la 56ème minute et un but de Laborde, bien servi par Traoré, les Marine et Blanc mettent la pression sur Rennes. Sur un des derniers corners, Samuel Kalu s’élance. La balle est cafouillée et récupérée par Hwang Ui-Jo. Il donne en retrait à Mexer qui place une frappe du gauche. C’est dévié. Gomis est battu. Le stade exulte (1-1, 88').

Ce cri, c’est de la joie, du soulagement et le bonheur de voir des Girondins courageux récompensés. Car pendant une heure, Rennes domine les débats. Il faut à ce moment évoquer Benoît Costil. Le portier bordelais multiplie les parades devant Martin (7’), Traoré (10’, 41’), Laborde (20’), Terrier (24’, 29’ et 73’), Sulemana (28’) et Meling (62’). Il manque également de se transformer en passeur décisif. Après une bonne sortie loin de son but devant Laborde, il lance Hwang Ui-Jo, tout juste devancé par un défenseur rennais (65’).

Mais Benoît n’a pas tout fait sur ce match. Si Rennes manque d’efficacité sur quelques situations, c’est parce qu’ils font face à des Girondins déterminés à tout donner, malgré la domination bretonne. Ils défendent à onze, dégagent, multiplient les efforts pour colmater les espaces créés par le beau jeu collectif du SRFC. Les entrants font également du bien. Les réajustements opérés par Vladimir Petkovic permettent à Bordeaux de se créer des occasions. Après une première frappe de Timothée Pembélé (52’), Hwang Ui-Jo (78’) trouve le petit filet sur un corner. Le suivant fera mouche et Bordeaux souffle après une dernière grosse occasion pour Tait (90’+2).

Ballotés, dominés, Bordeaux s’est accroché. Bordeaux n’a jamais sombré. Grâce à l’abnégation collective, un gardien inspiré et des joueurs apportant de l’énergie en cours de match, les Marine et Blanc ont pris un point. Celui du courage. Il valide la bonne série actuelle (un succès, deux nuls) avant un prochain rendez-vous à Monaco.