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Présent au stade pour Bordeaux-Pau, Aurélien Tchouaméni nous a accordé un entretien à la mi-temps. Il nous explique son bonheur de retrouver Bordeaux et son public, nous parle de sa visite aux jeunes du centre de formation et de Prosperi, sa fondation.
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girondins.com : Bonjour Aurélien. Nous sommes ravis de te voir à Bordeaux. Tu as pris le temps d’aller au Haillan pour retrouver une de tes premières maisons dans le football. Comment s’est déroulée ta rencontre avec les jeunes du centre ?
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Aurélien Tchouaméni : C’était un retour à la maison (sourire) ! Après nos derniers matches de championnat, nous avions trois jours et je me suis dit que c’était le bon moment pour venir à Bordeaux. Retourner un peu à la maison avant de partir pour la Coupe du Monde. Je suis passé au centre et cela m’a fait du bien. J’ai pu retrouver toutes les personnes que j’avais côtoyées durant mes années bordelaises. Revenir au stade en tant que spectateur fait un peu bizarre mais c’est vraiment cool d’être là.
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« Mon entourage et moi avons créé une fondation, Prosperi. J’ai à cœur de redonner après tout ce que j’ai reçu pendant mon enfance. »
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girondins.com : Même si tout est allé très vite entre ton départ du centre et aujourd’hui, revenir au Haillan te permet de prendre conscience de toutes les étapes franchies ?
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Aurélien Tchouaméni : Oui, c’est vrai et c’est marrant. Beaucoup d’étapes se sont passées mais finalement, j’ai quitté Bordeaux il y a seulement trois ans. Je suis parti des Girondins en janvier 2020 et j’ai l’impression que cela faisait une éternité que je n’étais pas venu à Bordeaux mais ce n’est pas si loin. Alors c’est vrai, beaucoup de choses se sont passées depuis mais mon amour pour le club est toujours présent.
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girondins.com : Il y a le retour aux sources mais tu es aussi venu pour une autre raison. Tu es passé par Artigues pour présenter un projet. Peux-tu nous en parler ?
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Aurélien Tchouaméni : Oui, mon entourage et moi avons créé une fondation. Elle s’appelle Prosperi. J’ai à cœur de redonner après tout ce que j’ai reçu pendant mon enfance. Le but est de réduire les inégalités, permettre aux jeunes d’avoir accès à l’alimentation, à l’eau et toutes les autres ressources. Avec cette fondation, je souhaite tout simplement rendre après tout ce que j’ai pu avoir et essayer de faire en sorte que les gens aillent mieux.
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girondins.com : Il y a une dimension axée sur le football, le matériel mais c’est beaucoup plus large que cela…
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Aurélien Tchouaméni : Oui, c’est beaucoup plus large. Aujourd’hui, grâce à mon sponsor, j’ai pu faire un don à mon club d’Artigues avec des maillots, des équipements pour les accompagner durant la saison. Ce sont des petits gestes qui m’ont permis de repartir avec le sourire de plein de jeunes.
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girondins.com : Tu as reçu un accueil chaleureux du stade. Sur les réseaux sociaux, tu vois également que les supporters bordelais sont derrière Jules (Koundé) et toi. Cela doit faire chaud au cœur ?
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Aurélien Tchouaméni : Cela fait chaud au cœur, forcément. A chaque fois que je suis revenu à Bordeaux avec Monaco, j’ai toujours reçu un bel accueil. Aujourd’hui, je suis spectateur et je reçois cette ovation, c’est beau. Je suis honoré. De mon côté, je continue de suivre le club, même à l’étranger. Je regarde les matches quand je peux et Bordeaux fait une bonne saison.
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