Trois points et la manière \n [3-0]

3ème au coup d’envoi, les Girondins n’avaient qu’un objectif ce lundi soir : battre Grenoble pour reprendre la place de dauphin. Un défi pour les hommes de David Guion après la victoire de Metz à Saint-Etienne (1-3) le week-end dernier. Ce Bordeaux-Grenoble, c’est d’abord une histoire de barre transversale. Grenoble débute avec un corner après un premier arrêt de Rafal Straczek devant Tourraine (11’). L’action est très confuse, plusieurs frappes sont envoyées sur le but bordelais. Sur la dernière, Diarra trouve le cadre mais Yoann Barbet sauve Bordeaux d’un réflexe étonnant en détournant du genou sur sa barre ! (12’).

Un miracle ? Oui, mais il va se produire dans les deux sens. Sur une frappe plein axe détournée par Maubleu, Alexi Pitu trouve la barre après plusieurs contres et Aliou Badji manque sa reprise juste derrière (38’). Entre ses deux grosses occasions, on se rend coup pour coup dans un match d’une rare intensité. Zuriko Davitashvili (4’, 37’), Aliou Badji (13’, 18’) et surtout Fransérgio (31’) ne font pas la différence, notamment grâce (ou à cause) de Maubleu. Mais Grenoble n’est pas en reste et Rafal Straczek montre toutes ses qualités en s’interposant à plusieurs reprises (19’, 21’). A ce jeu, Bordeaux finit par trouver la faille. Sur un corner, Yoann Barbet s’impose et dévie de la tête. Josh Maja, seul au second poteau, pousse le ballon dans le but vide (1-0, 42’).

Ce but fait mal au GF38 qui ne parvient pas à mettre autant d’intensité. Bordeaux fait le break par Zuriko Davitashvili après une longue passe de Vital Nsimba (2-0, 57’). Dans la foulée, les Girondins poussent, soutenus par un public heureux de voir un bon match de football. Sur une longue ouverture, Aliou Badji est au duel mais voit sa frappe stoppée. Josh Maja récupère et catapulte une frappe sous la barre de Maubleu (3-0, 63’).

L’essentiel est fait et les hommes de David Guion gèrent ensuite savamment leur avance au tableau d’affichage. Les changements s’enchaînent mais pas les occasions, malgré deux situations pour Grenoble (73’ et 86’) et une nouvelle frappe de Zuriko Davitashvili (74’). Sous pression au coup d’envoi, les Marine et Blanc ont montré qu’ils étaient prêts au combat. Ils ont affiché de l’intensité dans les courses et les duels, de la puissance et de l’efficacité face au but. Ce soir, il y avait les points et la manière.